graphisme.design

Cycle de conférences proposé par le département Arts Plastiques de l’Université Paris 8, dirigé par Félix Müller, assisté par Jérémie Baboukhian.

Des personnalités du design graphique, de la typographie, de l’édition... dont le travail se fait remarquer y interviennent régulièrement pour présenter leurs projets et leurs partis pris.

Les conférences ont lieu à l’Université Paris 8, 2 rue de la Liberté, Saint-Denis, métro Saint-Denis Université. Elles sont ouvertes à tout public dans la limite des places disponibles.
Parallèlement, elles continuent à être diffusées en direct sur Instagram : @graphismepointdesign Leurs enregistrements sont archivés sur ce compte et peuvent être consultés à tout moment. Suivez-nous !

Pentagon

21 février 18h30 | salle A1-172 | image

Pentagon présentera une sélection de projets éditoriaux, en détaillant les différents processus de création, de la conception à la fabrication.
Ils évoqueront également les liens étroits et parfois invisibles qu’ils tissent entre design numérique et conception éditoriale.

Pentagon est un atelier de création graphique cofondé en 2010 par Vanessa Gœtz et Guillaume Allard.
L’atelier intervient dans tous les champs du design visuel, dans les domaines culturels, artistiques et institutionnels. Ils collaborent avec plusieurs maisons d’éditions et scénographes (la Fondation Cartier pour l’art contemporain, Chose Commune, Paris Musées, le ministère de la Culture et de la Communication, le Centre national des arts plastiques, Du&Ma scénographes ou encore Serge Noël & Philippe Portheault…)

Spassky Fischer

6 décembre | 18h30 | salle A1-172 | image

À partir d’une sélection de quatre ouvrages, Spassky Fischer propose d’aborder les différents aspects de leur production. De la création d’un livre d’art à la conception d’un rapport d’activité, le studio évoquera les singularités du design éditorial.

Basé à Paris, Spassky Fischer est un studio de design graphique fondé en 2014 par Hugo Anglade, Thomas Petitjean et Antoine Stevenot. Manon Bruet, graphiste, et Marion Bothorel, studio manager, rejoignent l’équipe par la suite.
Alliant design graphique, direction artistique et photographie, Spassky Fischer travaille principalement dans les champs artistique et culturel. Le studio est notamment en charge de la communication du MAC VAL (Musée d’art contemporain du Val-de-Marne) et, depuis 2016, de la communication du Mucem (Marseille). Leur production comprend de nombreux catalogues d’expositions — pour le Musée d’Art moderne de la ville de Paris, le Jeu de Paume, le Musée d’Orsay, les éditions Flammarion, ou encore Hatje Cantz — mais aussi des collaborations avec des plasticiens — Benoit Maire, Christophe Lemaitre, Natacha Nisic et, plus récemment, Eva Barto et Kader Attia.

Fx Ballery

| Mercredi 16 novembre 2016 | 15h30 | salle A1-172 | image

Vers l’édition
FX Balléry est né à Lons-le-Saunier en 1977. Après un baccalauréat scientifique, il intègre l’ESAD de Reims. Il remporte une première fois en 1999 le concours «Jeunes Talents» du Comité Colbert en créant un compagnon de voyage pour Chanel, et débute sa collaboration avec les parfums Issey Miyake. Diplômé en 2000 il part en Angleterre, où il avait fait la rencontre de Ron Arad, pour suivre un master «product design» au Royal College of Art. Il y enrichit sa vision du design et remporte une deuxième fois le concours du Comité Colbert avec Hermès. Il collabore avec Yves Saint Laurent Beauté, Parfums Jean-Paul Gaultier, Pernod Ricard… De retour à Paris, il fonde en 2003 l’agence FX Balléry Design, dont l’activité de design produit et mobilier, merchandising et direction artistique, va s’élargir peu à peu vers l’édition. En 2010 il fonde les sociétés Arpel Lighting pour les luminaires Led, et Y’a Pas le Feu au Lac pour les objets en bois. Il affiche dans ce domaine une grande maîtrise, certainement liée à ses origines jurassiennes. FX Balléry est aussi membre fondateur de l’association Particule 14.

Alexandre Dimos

| mercredi 23 mars 2016 | 18h30 | salle A1-172 | image

Biographie
Alexandre Dimos est designer graphique et éditeur. Il a cofondé le studio deValence en 2001 et la maison d’éditions B42 ainsi que la revue Back Cover en 2008 à Paris. À travers cette position, double, de concepteur et d’éditeur il tente de questionner les pratiques du design et de la création au regard de la société. Il est membre de l’AGI.

editions-b42.com
devalence.net

Olivier Nineuil

| mercredi 6 mai 2015 | 18h30 | salle A1-172 | image

Émotions & intuitions typographiques
[…] Mon cheminement typographique est alimenté de ces «petites histoires typographiques». Récits d’aventures, réelles ou imaginaires. Issus de l’anamnèse de mes commanditaires. Somme de conjonctures, de «contextures». Je restitue en miniature dans les formes alphabétiques, des rémanences de ces histoires. Je dépose ici et là, des éclats, des lueurs. Autant de détails – plus ou moins prégnants – qui créent un climat, provoquent une émotion de lecture et une souvenance typographique. La création typographique est sans aucun doute un art du détail. À ce titre, une discipline «impressionniste», faite de retenues et d’élans minuscules.

Biographie
Olivier Nineuil est co-fondateur, associé de Typofacto. Il est dessinateur de caractères typographiques, auteur, éditeur et animateur de workshops sur la création typographique.
Depuis 1985, Olivier Nineuil dessine des polices de caractères typographiques exclusivement sur commande, pour des artistes, des éditeurs et des entreprises. A ce titre, Olivier Nineuil est un créateur discret, porte-parole typographique de ses commanditaires. Il est surtout un créateur éclectique et prolifique (plus de 200 familles de caractères).
Il a créé dernièrement des alphabets d’identité pour la compagnie Air France (avec l’agence de design Brandimage), pour des institutions telles que le Comité national olympique français ou la Fédération française de tennis (avec l’agence de design Leroy Tremblot), et dans le domaine de l’édition, il a récemment créé la typographie Jean Giono (avec Sylvie Giono) pour les éditions Hatier.
En marge de ces créations, Olivier Nineuil est particulièrement engagé dans le développement de la typographie en France. Il enseigne dans différentes écoles d’art, le dessin de caractères et ce qu’il nomme la «maïeutique typographique». Il anime des ateliers pour «faire aimer la lettre» en classes maternelle et primaire, avec son complice instituteur Serge Selvestrel. Il organise des conférences et des événements autour de la typographie, dont cette exposition rétrospective de l’œuvre du typographe Albert Boton, à l’ESAD d’Amiens en 2012. Il est enfin, vice-président des Rencontres internationales de Lure.
Engagé dans la valorisation du patrimoine typographique et dans la transmition des savoir-faire, Olivier Nineuil anime au sein de «Typofacto», une activité d’édition, consacrée au domaine de l’écriture (monographies, essais, fictions, livres jeunesse). Les 3 premiers volumes à paraître, début 2016, sont un manuel de création typographique par Albert Boton et Olivier Nineuil, une monographie du typographe Albert Boton, et un ouvrage consacré aux exotypes, par Jean Alessandrini.

www.typofacto.com

Helmo

| mercredi 14 mai 2014 | 18h30 | salle A1-172 | image

Variation, combinatoire, mutation, aléatoire…
« Notre penchant pour la variation n’est pas systématique […] . Mais dans certains cas – diffusion massive ou affichage de longue durée –,  […], il nous semble que la variation fonctionne un peu comme une reformulation successive du même propos, et ainsi lui confère un aspect plus équivoque, complexe, en mouvement… et donc plus vivant. La répétition dans l’affichage public, principalement occupé par les messages publicitaires, a quelque chose de mortifère, de mécanique, c’est une injonction permanente et invariable.
La question revient souvent avec certains de nos commanditaires : une seule affiche massivement diffusée n’est-elle pas plus «efficace» que plusieurs versions différentes dispatchées dans le même réseau ? La notion d’»efficacité» est en elle-même assez délicate : que s’agit-il de mesurer exactement dans le rapport d’un individu à une affiche ? Le nombre de secondes pendant lesquelles ses yeux rencontrent l’image ? La quantité d’informations qu’il en aura retenue (nom de l’évènement… dates… n° de téléphone…) ? Nous pensons plutôt qu’une affiche «efficace» est celle qui met l’esprit en mouvement, qui organise le monde dans une représentation singulière et un agencement inhabituel. La plupart de nos affiches sont complexes, elles proposent plusieurs niveaux de lecture possibles. C’est ce que nous cherchons, entre autres par le biais de la variation, et qui nous semble plus «efficace» qu’un matraquage qui fait le pari d’un individu ne répondant qu’au stimulus/réaction animal. […] »
(extrait de « Helmo, Design graphique, ping-pong et géologie » — Éditions UFR arts – Strasbourg.)

Biographie
Helmo est un duo de graphistes indépendants composé de Thomas Couderc et Clément Vauchez.
Ils se sont rencontrés en 1997, pendant leurs études à Besançon.
En 1999, ils s’installent à Paris, et poursuivent leur formation de manière différente : Clément étudie la typographie pendant 2 ans (DSAA typographie à l’école Estienne), puis travaille chez Gédéon (agence d’habillage télé). Thomas travaille en 2000 avec Malte Martin (travail d’image pour 2 théâtres), puis rejoint l’équipe d’H5 jusqu’en 2002, puis s’installe en tant que graphiste indépendant.
En 2003, avec Thomas Dimetto, ils fondent « la bonne merveille », collectif-trio de design graphique. Le trio travaille à 6 mains pendant 4 ans, puis se sépare en 2007, dans le souci de préserver la liberté d’expression de chacun des membres.
Thomas Couderc et Clément Vauchez, fondent alors Helmo.
Ils travaillent dans le champ élargi du design graphique : création d’images, affiches, signalétique, typographie, design éditorial… Ils collaborent principalement avec des institutions culturelles et des festivals en France.
Helmo est installé à Montreuil, France.

www.helmo.fr

Ypsilon Editeur

| 28 novembre 2012 | 18h30 | salle A1-172 | image

«Approchant d’un rite la composition typographique»
Intervention d’Isabella Checcaglini

Au commencement, le Coup de Dés, qui est la pierre angulaire des rapports entre littérature et typographie et des projets d’Ypsilon.
Deux questions me tiennent à cœur: qu’est-ce que la littérature apporte à la typographie ? Qu’est-ce que la typographie apporte à la littérature?
Il s’agit de se confronter aux liens invisibles et manifestes que les lettres entretiennent avec la lettre, la mise en page avec la page, la lisibilité avec la lecture, l’esthétique avec l’éthique.
Un travail d’équipe est indispensable: Sébastien Morlighem, historien de la typographie, & Pauline Nuñez, graphiste, partagent avec moi cette recherche de la pierre philosophale!

Biographie
Isabella Checcaglini est née en 1975 à Foligno (petite ville italienne où en 1472 la Divine Comédie fut imprimée pour la première fois), elle vit à Paris depuis 1994. Docteur ès lettres (avec une thèse sur Mallarmé), elle fonde Ypsilon Éditeur en 2007. Depuis elle se consacre jour et nuit au métier d’éditeur.

www.ypsilonediteur.com

Morgane Rébulard

| mercredi 9 mai 2012 | 18h30 | salle A1-172 | image

Graphiste et dessinatrice de caractères, elle est diplômée de l’École Estienne (DMA option Typographie – 2008) et de l’ÉSAD d’Amiens (DNSEP – 2010). Elle a été formée en dessin de caractères par Franck Jalleau à l’Imprimerie nationale (2007-2011) et participe depuis 2009 à un projet de recherche autour d’une graphie de la langue des signes (GestualScript). Après avoir travaillé pour divers studios de création, elle s’est associée a Colin Caradec pour créer The Shelf Company. Un atelier graphique/maison d’édition qui vient tout juste de sortir le premier numéro de The Shelf Journal, revue semestriel bilingue sur le design éditorial et le graphisme dans le livre.

D’objets noirs et de choses carrés.
La « bois sans soif », la téméraire.
Elle est de nature studieuse, opiniâtre et méticuleuse.
Mais ne s’intéresse guère au cas de Madame Robert.

Du dessin de caractères à la création d’une revue.

www.theshelf.fr

accès

Université Paris 8 – Bâtiment A
département Arts Plastiques
2 rue de la Liberté, 93 Saint-Denis
métro Saint-Denis – Université
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